Dé-pression, le Temps du Changement ?

 Et si… Les états dépressifs étaient l'opportunité d’aborder le temps du changement ?

N’est-ce pas le temps où le « vouloir » est mis en stand-by par une manœuvre de l’inconscient ?

Si l’on considère que celui-ci met en œuvre des comportements (strictement) « utiles » en cas de danger : les états dépressifs se mettraient en place à un de ces moments où ce qui est poursuivit consciemment devient un facteur « dangereux » pour notre intégrité psychique et/ou physique. Une partie de notre psyché (l’inconscient) met alors en marche une procédure d’urgence qui coupe ou met en sommeil tout type d’action qui nous conduirai vers ce danger.

 

Un état dépressif serait un comportement, ou plutôt un non-comportement… Il serait le signal que nos comportements « habituels » nous conduisent dans un cul de sac. Afin d’éviter le pire, une partie de nous même met cette attitude en échec en affalant les voiles du désir.

Un espace ouvert pour revisiter nos valeurs ?

Un appel à prendre en compte des données laissées trop longtemps sur le bord du chemin ?

Il arrive parfois que des bagages que l’on considère trop lourds pour être portés doivent être re-visités parce qu’il sont parties intégrantes de nous-même et que nous ne pouvons faire sans. Cependant, il s’agit peut-être à ce moment là de les observer d’un autre point de vue, d’accepter que les événements que nous avons traversé soient finalement ce qui nous constitue, et fait notre intégrité, notre différence et aussi notre beauté. Une forêt d’arbres bien lisses, bien droits, bien rangés selon un modèle ‘idéal’ serait probablement d’un ennui mortel ! Ces formes bizarres, biscornues, ne sont-elles pas la marque de l’adaptativité de chaque arbre à son histoire, avec ses branches coupées et celles qui se sont tordues pour toujours trouver la lumière ?

 

« Chacun de nous possède en lui l’arbre de toutes les folies avec lequel il apprend à vivre en harmonie, ce qui donne l’équilibre psychique ». (Dct Olivier Soulier)